Lancé en 2019, le pacte vert pour l’Europe engage les pays membres vers la réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. L’objectif est de les réduire de 55% d’ici 2030 avec l’ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Publiée en 2020, la stratégie de la commission européenne a été mise en place pour l’intégration des systèmes énergétiques pour une utilisation plus efficace des ressources.
D’autre part, une autre stratégie pour l’hydrogène a été élaborée qui souligne le rôle primordial de ce vecteur d’énergie dans la décarbonation des transports et de l’industrie.
D’autres stratégies ont aussi été lancées notamment pour le méthane, durabilité des produits chimiques et les énergies renouvelables en mer.
La forestation est aussi un pilier important dans la lutte de l’Europe contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, la commission envisage la plantation de 3 milliards d’arbres a travers l’Europe d’ici 2030.
Avec des nouvelles régulations prévues, dans les transports avec une taxe sur le kérosène pour les vols internes, et de nouveaux règlements pour la production des voitures en fixant les normes de CO2 avec l’ambition d’en finir avec les voitures essence et diesel d’ici 2030.
Ce pacte vert ambitieux, pourra non seulement aider les pays européens à réduire l’émission des gaz a effet de serre, mais aussi trouver une solution radicale a la dépendance énergétique de l’Europe qui montré sa vulnérabilité suite a la guerre en UKRAINE.
Pour atteindre ses objectifs, La Commission européenne a autorisé un soutien public pouvant aller jusqu’à 5,4 milliards d’euros octroyé par quinze États membres pour un projet important d’intérêt européen commun (IPCEI) dans la technologie de l’hydrogène. 8,8 milliards d’euros supplémentaires d’investissements pourront seront mobilisés. 41 projets proposés par 35 entreprises, dont 10 françaises, ont été retenus.
Ceci dit, l’Europe aura besoin de produire 40% de ses besoins en hydrogène vert en dehors de ses frontières, ce qui représente une grande opportunité surtout pour les pays du sud de la méditerranée.
En effet, l’Afrique du nord a de grands atouts géographiques et climatiques qui pourra intéresser la commission européenne à développer plus de projets verts dans le Maghreb.
Le destin de l’Europe est désormais entre ses mains, et pour réussir son coup, les états membres doivent changer de stratégie vis-à-vis l’Afrique du nord.
Nous devons opter vers une approche collaborative, se basant sur la cohésion et l’intérêt commun pour atteindre notre objectif commun : sauver la planète.