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Déchets de Sfax: et si la solution existe?

La situation environnementale et sanitaire est de plus en plus critique à Sfax, et les conséquences de cette catastrophe ne tarderont pas à devenir visibles.
Sfax est désormais une ville sinistrée qui a besoin de rassembler toutes les forces afin de trouver des solutions a court et longs termes basés sur une étude scientifique et économique sérieuse suivant un calendrier précis.

 

Notre plan peut se faire sur une année avec les étapes suivantes :

1- Au bout du premier mois :

Les sociétés pétrolières :

La première mesure sera d’impliquer les sociétés pétrolières de la ville à stocker et transformer les déchets car ces entreprises sont dotées d’une très bonne infrastructure pour le traitement des déchets.
Sfax étant la première ville productrice de gaz et de pétrole en Tunisie, doit profiter de l’infrastructure des sociétés pétrolières et de leur budget alloué dans le cadre du RSE (responsabilité sociétale des entreprises) a condition que l’état s’engage a déduire les frais de cette opération de la recette fiscale.

2- Au bout du deuxième mois :

Les presses à olive :

Ces usines peuvent utiliser leurs machines utilisées pour le traitement des margines d’olive qui est très polluante et nécessite un traitement semblable a celui des déchets ménagers.

3- Au bout de 6 mois :

Transformer l’usine NPK qui appartient au groupe chimique de Sfax, en dépôt de déchets avant le traitement.
L’usine est dotée d’une bonne infrastructure et un terrain vaste capable de résoudre le premier problème qui est le stockage des déchets.

4- Au bout de 9 mois :

Construire une usine de transformation des déchets en hydrogène vert avec l’aide des fonds et investisseurs internationaux. Il suffit de présenter un dossier solide et concret pour qu’on obtienne des grands investissements dans le secteur de l’hydrogène vert.
Produisant 2,4 Millions de Tonnes de déchets selon l’ANGED dont seulement 4% sont traités et recyclés, les déchets représentent un potentiel inépuisable de production d’hydrogène à travers la parfaite maitrise des procédés de leur gazéification par la transformation de la matière solide en gaz de synthèse et le reformage du biogaz.
La production d’hydrogène à partir des déchets et de la biomasse va compenser de façon considérable notre déficit de capacité de traitement et de recyclage estimée à 4% car tous les déchets sont éligibles à la gazéification : résidus de bois, fumiers de volailles, l’huile de friture, déchets des industries de textile et de l’agroalimentaire, les pneus usagés, la boue d’épuration, les tissus, les plastiques et tous autres déchets solides.

Ces solutions sont possibles à réaliser, a condition d’avoir la volonté politique et de faire participer tous les intervenants qui peuvent aider a résoudre le problème y compris le secteur privé, l’état et les organisations nationales tel que L’UGTT.

Agissons vite avant que ça ne soit trop tard.

 

IMED DEROUICHE