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Déchets de Sfax : des solutions concrètes

Une ONG propose une feuille de route pour résoudre la crise des déchets à Sfax

Une feuille de route visant à résoudre la crise des déchets dans le gouvernorat de Sfax qui perdure depuis plus d’un an, a été proposée par un groupe d’experts dans les domaines de l’énergie et de valorisation des déchets et d’activistes écologiques réunis à l’initiative de l’organisation “H2G Hub”.

Parmi les propositions formulées dans le cadre de cette feuille de route, figure l’implication des sociétés pétrolières dans le traitement des déchets à travers la mobilisation d’un budget RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) avec l’engagement de l’Etat à déduire les dépenses liées au projet de l’impôt des sociétés pétrolières.

Les experts ont par ailleurs proposé l’implication des huileries dans le traitement des margines (rejets liquides issus de la trituration des olives),  la transformation de l’usine NPK relevant du Groupe chimique tunisien en centre  de valorisation des déchets, étant donné la disponibilité des infrastructures,  des équipements et des terrains nécessaires au stockage primaire des déchets et l’élaboration, de concert avec les spécialistes, d’une stratégie pour attirer les investissements de transformation de déchets en hydrogène vert.

“H2G HUB” estime, par ailleurs que la résolution de la crise environnementale au gouvernorat de Sfax, nécessite la conjugaison des efforts des secteurs public et privé ainsi que des organisations nationales notamment l’UGTT.

Sfax vit depuis septembre 2021 une crise due  à l’absence de solution aux problèmes des déchets ménagers qui perdurent depuis septembre 2021, date de la fermeture de la décharge régionale contrôlée d’ Agareb. Jamais une crise environnementale n’a pris un tel ampleur avec des scènes sinistres d’incinération des déchets en plein centre-ville. Le ministère de l’environnement et ses différents organismes notamment l’ANGED ont fait jusqu’à présent, preuve d’impuissance totale à gérer cette crise.

Kerkennah: La mer envahit le village de Kraten, la société civile alerte!

De grosses vagues envahissantes ont atteint, dans la nuit de samedi 26 novembre à  dimanche 27, le petit village de Kraten, village portuaire situé à l’extrémité nord des îles Kerkennah.

Les eaux de la mer ont envahi les maisons, les champs provoquant des dégâts matériels, a alerté l’Association Kraten pour le développement durable, la culture et les loisirs.

Les Iles Kerkennah comptent parmi les régions les plus menacées par les changements climatiques et la hausse de niveau de a mer, rappelle l’association, dans un communiqué.

Elle a appelé les autorités locales et régionales à intervenir pour protéger le village et  les cotes de l’archipel. L’association tient à souligner que les plages de Aajmi et Bilaz, nécessitent une intervention urgente pour contrecarrer la hausse du niveau de la mer.

 

“Le Musée National du liège voit le jour à Tabarka

Le Musée National du liège, un espace de conservation et de valorisation du chêne-liège, espèce endémique du bassin méditerranéen et richesse naturelle du nord-ouest tunisien, a ouvert ses portes à Tabarka.

Inauguré le  jeudi 17 novembre 2022,  dans le cadre de la « Semaine des forêts tunisiennes”, ce bijou architectural hébergé par l’Institut sylvopastoral de Tabarka, constitue un espace d’attraction de plus vers le littoral du nord-ouest qui regorge de biodiversité et de patrimoine naturel, le plus riche en Tunisie.

Il s’agit d’un projet réalisé par le Fonds mondial pour la nature pour l’Afrique du Nord (WWF NA), en collaboration avec la Direction générale des forêts, l’Institut sylvopastoral de Tabarka, la Régie d’exploitation forestière, l’Institut national de recherche en génie rurale, eaux et forêts et la société Nouvelle de Liège à Tabarka (SNL).

Son objectif consiste entre autres en la valorisation des produits et sous-produits liés au paysage du chêne-liège en Kroumirie – Mogods et la promotion des bonnes pratiques de gestion des forêts de chêne-liège (programmes de formation et de sensibilisations sur les problématiques de la subéraie tunisienne).

Il servira également, selon Imen Khemiri, coordinatrice du projet du Musée auprès du WWF Afrique du Nord, de noyau pour mettre en valeur les aspects éco-touristiques de la région,  sensibiliser le public en mettant en évidence le chêne-liège et ses ressources et de faire fédérer les intervenants locaux, régionaux et nationaux pour sa promotion et sa valorisation.

Financé par la Fondation MAVA, ce Musée a aussi pour ambition d’améliorer la valeur du paysage culturel du chêne-liège en faveur d’un développement communautaire local en Kroumirie Mogods “.

Plus de  200 000 travailleurs qualifiés manquent à l’Allemagne pour sa transition énergétique (Rapport)

Une pénurie de plus de 200 000 travailleurs qualifiés menace de ralentir la transition énergétique de l’Allemagne, selon un rapport de l’Institut de l’économie allemande (IW).

Pour l’expansion de l’énergie solaire et éolienne, environ 216 000 travailleurs qualifiés supplémentaires, en particulier des électriciens, des techniciens en chauffage et en climatisation et des spécialistes en informatique  sont nécessaire selon ce rapport, cité par Clean Energy Wire (CLEW).

La  pénurie criante d’électriciens qualifiés devient ainsi le goulot d’étranglement de la transition énergétique,  commentent les auteurs du rapport.

Ils estiment que  le recrutement de plus de femmes, qui sont largement sous-représentées dans de nombreux emplois clés, et le recyclage des travailleurs d’autres domaines pourraient contribuer à atténuer la pénurie de main-d’œuvre.

“Afin de ne pas compromettre la transition énergétique, la sécurisation de la main-d’œuvre qualifiée doit être une priorité absolue pour toutes les parties concernées”, a déclaré l’auteur du rapport Anika Jansen, cité par le journal allemand « Handelsblatt ».

Le gouvernement allemand a approuvé une nouvelle stratégie de main-d’œuvre qualifiée qui comprend des mesures pour aider les entreprises et les entreprises à attirer et à retenir des travailleurs qualifiés en octobre.

« Les huit prochaines années sont décisives pour l’Allemagne. Pendant ce temps, nous devons créer les conditions pour que la transformation dont nous parlons devienne réellement une réalité », a déclaré le chancelier Olaf Scholz, ajoutant que transformer l’économie allemande en une économie climatiquement neutre et durable est la plus grande tâche du pays.

L’Allemagne vise à produire 80 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030 et à devenir climatiquement neutre d’ici 2045.

 

COP27: Un bilan décevant, mais l’espoir est maintenu

La COP27 n’a guère progressé sur des questions clés liées aux causes du réchauffement climatique, en particulier sur l’élimination progressive des combustibles fossiles, et un langage plus strict sur la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, selon l’ONU.

En dépit de son bilan décevant, le sommet du climat de l’ONU, tenu à Sharm el-Cheikh du 6 au 20 novembre 2022, a permis de lancer plusieurs initiatives et de conclure des partenariats dans plusieurs domaines relatifs à la lutte contre le réchauffement climatique.

Il s’agit surtout de la percée obtenue en matière du financement des pertes et dommages.  Pour le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, “si un fonds pour les pertes et dommages est essentiel, ce n’est pas une réponse si la crise climatique raye un petit État insulaire de la carte – ou transforme tout un pays africain en désert”.

Pour rendre efficace ce fonds, les banques multilatérales de développement et des institutions financières internationales  devraient changer leurs modèles commerciaux, selon Guterres.

«Elles doivent accepter plus de risques et mobiliser systématiquement des financements privés pour les pays en développement à des coûts raisonnables », a-t-il déclaré.

Autre initiative qu’a fait ressortir la COP27, le plan d’action sur les systèmes d’alerte précoce pour tous, annoncé par l’ONU. Cette initiative appelle à de nouveaux investissements ciblés initiaux de 3,1 milliards de dollars entre 2023 et 2027, ce qui équivaut à un coût de seulement 50 cents par personne et par an.

Les systèmes d’alerte précoce pour tous est un nouvel outil permettant de tracer les émissions de gaz à effet de serre a été présenté par l’ancien Vice-Président américain et militant pour le climat Al Gore, avec le soutien du SG de l’ONU.

Il combine les données satellitaires et l’intelligence artificielle pour recenser les émissions au niveau des installations de plus de 70.000 sites dans le monde, y compris des entreprises en Chine, aux États-Unis et en Inde. Cela permettra aux dirigeants d’identifier l’emplacement et l’étendue des émissions de carbone et de méthane rejetées dans l’atmosphère.

Un autre temps fort du sommet planétaire du climat a été un plan directeur pour accélérer la décarbonisation de cinq grands secteurs – l’électricité, le transport routier, l’acier, l’hydrogène et l’agriculture – présenté par la Présidence égyptienne de la COP27, selon l’ONU.

Le GIEC dénonce l’éco-blanchiment

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté, durant la “COP 27”, son premier rapport de haut niveau sur les engagements des entités non étatiques en matière d’émissions net zéro.

Dans ce rapport, les experts dénoncent l’éco-blanchiment, qui consiste à induire le public en erreur en lui faisant croire qu’une entreprise ou une entité fait plus pour protéger l’environnement qu’elle ne le fait en réalité, et de faibles engagements net zéro.

Il fournit une feuille de route pour garantir l’intégrité des engagements net zéro par l’industrie, les institutions financières, les villes et les régions et pour soutenir une transition mondiale et équitable vers un avenir durable.

 

SOURCE: TAP Tunisie